Plus de 400 projets informatique par an.
Avec 400 projets en cours en 2014, représentant un volume dépassant les 250 millions de francs, la diversité de domaines et de tâches est immense à CFF Informatique. Les vingt projets les plus étendus sont d’importance stratégique pour les CFF et, partant, pour la place économique suisse.
Dès l’introduction des premiers smartphones sur le marché suisse en 2007, la nécessité de développer une appli pour l’horaire des TP était claire pour CFF Informatique: l’appli Mobile CFF. Comme l’utilité d’une telle appli n’était pas encore vraiment prévisible à cette époque, elle a été développée sans mandat explicite par des collaborateurs CFF motivés dans le «garage informatique».
Les clients des CFF doivent pouvoir accéder à tout moment au système de renseignement sur les horaires sur leur smartphone ou y acheter leurs billets de TP. Le système GPS et des cartes doivent également les aider à trouver le chemin le plus court possible pour rejoindre les transports publics.
L’appli CFF a été conçue et déployée au bout de deux ans. L’appli a d’abord été réalisée pour iOS, puis Android et finalement pour Windows Phone 7. 20 personnes ont au total participé à l’élaboration du projet. Les fonctions «Système de renseignement sur les horaires» y compris «Situation actuelle de l’exploitation» ont été élaborées dans le premier projet partiel de l’appli.
Le second projet partiel a intégré le Ticket Shop mobile aux renseignements sur les horaires. Le produit est aujourd’hui complété et amélioré en continu dans le cycle des versions.
Le succès retentissant de l’appli CFF s’est manifesté par une nette augmentation des téléchargements, des demandes d’horaire et des ventes mobiles. L’appli a été téléchargée pres de 7 mio et demi de fois jusqu’à ce jour et 2 millions de demandes d’horaire quotidiennes sont effectuées.
L’appli était l’une des premières sur le marché lorsque l’iPhone est arrivé en Suisse – une véritable première dans ce domaine. Le produit est désormais omniprésent et installé sur presque chaque smartphone suisse.
Les deux systèmes de régulation ferroviaire utilisés en Romandie et en Suisse centrale ainsi que dans l’agglomération de Zurich/en Suisse orientale ont atteint la fin de leur cycle de vie. La nouvelle solution ne doit pas seulement être à la pointe de la technologie, mais également offrir une plateforme pouvant servir de base pour d’autres applications de la production ferroviaire.
Le projet «Rail Control System (RCS)» lancé par les CFF représente un projet innovant et unique au monde dans lequel une application comportant exactement ces caractéristiques a été réalisée. Le nouveau logiciel à haute efficacité de régulation (régulation RCS) surveille le trafic de l’ensemble du réseau ferroviaire suisse et fournit une multitude d’informations détaillées, comme des prévisions des itinéraires d’un train, les emplacements actuels de trains, les correspondances ou rotations du matériel roulant. Les régulateurs et chefs de circulation des trains ont obtenu un système performant permettant une représentation de la circulation actuelle des trains en temps réel.
Plus de 200 collaborateurs internes et externes ont participé à l’élaboration de l’application durant 3 ans et demi. La régulation RCS a été mise en service le 6 avril 2009, après moult tests en surface et une exploitation pilote.
La coordination et la clôture dans les délais de 5 projets partiels, dont le déroulement s’est en partie effectué en parallèle, ont constitué le plus grand défi du moment. La collaboration étroite entre le service commercial et les ingénieurs logiciels a permis de mener ce projet à terme. Son succès en est la preuve: la régulation a non seulement sonné l’avènement d’une nouvelle ère dans le domaine de la surveillance du trafic aux CFF, le développement par lui-même fait l’objet d’une grande demande au niveau mondial ce qui se répercute dans ses ventes.
Le système de traitement des factures fournisseurs employé depuis des années aux CFF était parvenu à la fin de son cycle de vie. Au lieu d’un remplacement purement technique pour les quelques 10 différents processus, le projet «Procure to Pay (P2P)» avait pour mission de développer une solution simplifiant et standardisant le workflow dans tout le groupe.
En se basant sur SAP, les développeurs de P2P ont élaboré une solution qui envoie désormais automatiquement les commandes et les factures à la personne responsable de la validation. Les quelques 10 000 collaborateurs utilisant chaque jour le système n’ont donc plus besoin de se demander à qui envoyer la commande ou la facture. La solution prend en outre en charge la gestion électronique des commandes ainsi que l’entrée de facture électronique, ce qui permet une gestion virtuelle de l’ensemble du processus – un service dont profite également l’environnement.
Plus de 40 collaborateurs CFF ont participé à l’élaboration puis ont introduit ce projet qui a duré 2 ans et demi. En plus de la partie effectuée par l’unité Informatique, le niveau des projets partiels Formation, Gestion organisationnelle des modifications et de l’ensemble du programme de test était très exigeant.
Ce projet s’est révélé très formateur car il s’agissait au départ de simplifier et standardiser plus de 10 processus différents concernant le traitement de commandes et de factures. Un défi relevé et surmonté en commun par tous les participants: P2P a été déployé dans tout le groupe en février 2013.
Avant l’introduction du TIP Briefingtool, le personnel des trains et des locomotives devaient rechercher depuis différentes sources les informations utiles à la préparation du prochain tour de service, telle que les données de formation et leurs données personnelles, en l’occurrence une grande charge de travail, demandant beaucoup de temps et ce à l’époque de la mise en réseau: une situation de toute évidence intenable.
Le projet «TIP Briefingtool» a mis en place une solution permettant au personnel des trains d’effectuer une demande mobile de toutes les données nécessaires concernant le tour de service et de les afficher au bout de quelques secondes sur l’écran. Outre les économies en termes de temps et de coûts, cette solution a également permis de réduire le poids (sous forme de papier) que le personnel des trains et des locomotives devait tout le temps emporter. Aujourd’hui, le personnel se sert également de cette solution pour se procurer le briefing de chez-soi ou en route et pour mieux informer la clientèle grâce aux données en temps réel.
Les premiers concepts du Briefingtool ont été établis en mars 2008. Sa réalisation a ensuite duré un an avant sa mise en service en janvier 2010. 12 collaborateurs au total ont participé au projet.
L’introduction de la version mobile a constitué un point fort du projet: une véritable aubaine pour le personnel des trains, les réactions à la nouvelle solution ont donc été en conséquence. L’équipe du projet a également profité du développement de l’outil: elle a pu acquérir un grand savoir-faire dans le domaine ferroviaire étant donné qu’elle devait se pencher sur la composition d’un train et se mettre à la place du personnel des trains.
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