En 2020, quelque 550 chauffages de bâtiments à énergie fossile étaient encore en exploitation aux CFF, dont 70% fonctionnaient au mazout. D’ici 2030, tous ces chauffages seront remplacés par des sources d’énergie renouvelable. Une pompe à chaleur, un chauffage urbain ou du bois par exemple assureront désormais le chauffage des bâtiments.
Pour cette raison, chaque année, le système de chauffage est remplacé dans environ 70 à 80 biens immobiliers, dans la plupart des cas conjointement à d’autres projets de construction ou d’entretien. Dans la gare de Winterthour, par exemple, le chauffage au gaz qui était en place a été remplacé par une grande pompe à chaleur. Cela permet d’une part de réduire les émissions de CO2 et d’autre part, de réduire d’un facteur trois les besoins en énergie, grâce à l’efficacité énergétique plus élevée de la pompe à chaleur.
Efficacité énergétique fournie.
Au total, la transition des chauffages vers des solutions à énergie renouvelable permettra de réduire les émissions de CO2 de quelque 25 000 tonnes et d’économiser env. 32 gigawattheures d’énergie thermique.